© Benoit Deville 2000_2024
Benoit Deville

Vos avis

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A vec l"endormi" est un style nouveau mêlant une narration tendue, mystérieuse, poétique dans le sens baudelairien qui nous invite à ne plus quitter l'ouvrage. L"endormi est un tourmenté qui n'a plus de passé donc plus d'histoire, donc plus d'identité. Il n'existe pas au sens propre. Quel avenir sans identité ? L'endormi le sait, et il ne supporte pas le présent qu'il tente en vain de fuir en enlevant de la vie. L'endormi est un personnage dont la psychologie est complexe et l'ingéniosité de l'auteur est d'avoir permis une lecture à plusieurs degrés en fonction des connaissances psychologiques du lecteur. Cet ouvrage complexe nous fait découvrir un auteur qui a réussi une synthèse parfaite entre la poésie de qualité, une dimension psychologique infinie, et un style bien nouveau parfaitement adapté à l'ambiance de l'ouvrage. Un style est né, un auteur de talent et avec... on attend maintenant les autres ouvrages. DDM
Tout d'abord nous avons été totalement happés par la reconstruction de vie de Neaj. Le style du début du roman (rythme saccadé, phrases courtes, interrogations, questionnements...) nous aide à nous mettre à la place de votre personnage ; votre écriture guide le lecteur dans ces étapes de reconstructions. Nous faisons les mêmes efforts que lui, nous partageons ses doutes, ses cheminements, ses errances. Puis rapidement nous entrons dans le second souffle du livre. C'est comme si la vie du personnage devenait un peu notre vie. Nous avons beaucoup aimé également "l'épaisseur" des protagonistes féminins. Nous parlons de l'épaisseur des personnages en faisant référence à Queneau... C'est à dire que ces protagonistes de votre histoire sont de réels personnages, des vrais êtres de papier (j'aime beaucoup cette image). Une manière de dire que nous avons aimé les portraits et les vies de ces personnages. Vous avertissez le lecteur qu'il s'agit d'un roman noir et vous avez raison ! Les mots ont parfois la violence des coups et la noirceur des situations rend perplexe. Nous nous sommes demandés (aux 3/4 du roman) s'il s'agissait encore d'un rêve, d'une vie imaginée. Puis nous nous sommes laissés guidés, comme hypnotisés vers la fin et la chute du livre. Nous avons beaucoup aimé votre roman. Juste une remarque si vous le permettez : nous ne savons pas très bien si les phrases volontairement en gras apportent un plus pour le lecteur. Et nous pensons qu'elles arrêtent plutôt la progression de l'oeil avec un artifice dont elles n'ont pas besoin car elles sont en général fortes, justes et bien placées dans le texte pour créer une interrogation naturellement. Bien entendu, cet exercice est terriblement difficile et compliqué à faire et nous vous demandons de ne prendre ces quelques mots que comme un avis de lecteurs attentifs !Très cordialement. Anne-Bénédicte Joly Charbon