© Benoit Deville 2000_2024
Vos avis
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Il
peut
apparaître
quelquefois
que
votre
ombre
écrivait
sur
le
sable
une
histoire
de
noms
propres,
dont
il
ne
reste
rien
qui
concerne
votre
tête
qui
en
appelle
encore
à
l’écriture
par
le
judas
d’un
mot,
d’où
giclent,
un
peu
plus
grand
qu’à
l’ordinaire,
des
sortilèges
qui
vous
font
au
flanc
du
doute,
Litanie,
entre
elle
et
Elle,
un
bouclier
d’images.
On
dirait
que
l’hôte,
en
vous,
se
calame
à
la
page,
qu’il
majuscule
en
plus
grandes
lettres
parce
qu’il
prévoit
de
vous
suivre
jusqu’aux
racines
de
l’inaudible,
en
cette
magistrale
cassure
d’un
rêve
lourd
à
la
gorge
serrée
qui
passe
si
rapidement,
entre
vous
et
Elle,
et
que
des
vents
forts
surprennent.
Il
vous
faut
déjà
survivre.
Où
plus
rien
n’est
le
même.
Où
l’arbre
a
mangé
ses
racines.
Que
vient-il
de
s’user
de
Litanie
qui
flotte
en
l’espace
comme
corbeille
de
mots-en-fleurs,
de
se
perdre
du
gouffre
à
l’étoile,
que
vous
eussiez,
dans
l’instant,
écrit
avant
que
le
mot,
capital,
ne
s’écoute,
ne
vienne
à
se
séparer
du
corps,
le
vôtre
qui
ne
consent
plus
à
l’être
là,
non
plus
à
aucune
autre
douleur.
Et
plus
près
de
vous,
encore,
il
faut
apprendre
tous
ces
riens,
comme
impossible
est
l’approche,
et
la
main,
impossible
la
main,
enfin,
qui
caresse
l’enfant
frise
de
l’horizon.
Et
si
loin
de
vous,
encore
le
lieu
du
dire,
laissé,
débrouillé
seul,
sous
le
nom
du
baptême,
le
dire,
beau
comme
une
île,
et
vous,
jouant,
belles
vos
jambes
dans
l’eau,
souriant
et
ne
sachant
si
c’est
nuit
qui
vient
à
jour,
ou
jour
qui
suit
à
nuit,
vous,
évanoui
de
la
valeur
des
changes,
ni
bleu,
ni
vert,
ni
rouge,
ni
spectre
lorsque
vous
les
nommiez,
ces
choses
de
couleurs,
ne
les
ayant
jamais
connues
qu’en
les
soulignant
d’un
archangélique
rappel.
Sachant
qu’il
n’est
pas
trop
tard
pour
éveiller
les
pétales
des
roses
qui
se
flétrissent
aux
contacts
douloureux
de
vos
longs
jours,
hier
aussi,
Litanie,
en
vous,
a
ôté
ses
souliers... comme tombe une feuille d’automne...
Nabatena Di Lumo, le vendredi 30 septembre 2011 toujours sur la plateforme M@N.