© Benoit Deville 2000_2024
Benoit Deville

Vos avis

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https://www.facebook.com/benoit.deville.1
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Encore une fois, je reste sans voix, comme hypnotisée. Presque même eu un malaise. Ce sont aux "lamentations" des Chants de Child Harold ou de Manfred que je pourrais, éventuellement, comparer le souffle puissant qui se dégage de votre oeuvre. Ames trop émotives, peut-être à consommer à petites doses ? Je suis lessivée ! ... Ci dessus car je sens des relents quasiment "vétéro-testamentaires" pareils aux lamentations d'un Job sur son tas de fumier, par exemple. En tous cas, son souffle lyrique m'a littéralement "transporté", pour reprendre votre formule. Je trouve que ça vient de la tripaille. Quant à VOIX, c'est presqu'une mise à mort "en direct". A la fin, peut-être un fifrelin de paragraphe en trop pour éviter la fatigue, et encore. Souvent, il est question de la "petite musique", ici j'ai presqu'envie d'évoqsuer "La Tempête" de Beethoven. D'ailleurs, depuis hier, j'ai pu constater que je n'étais pas la seule d'avoir été touchée. Cela me rassure... Pour paraphraser Benoît Deville (126) je dirais qu’en pointant que son écriture est plus proche de « l’incantation et de l’envoûtement », c’est vous qui définissez en deux mots «la genèse » de l’approche de ma propre lecture.C’est ainsi que je songeais aux lamentations ou les louanges voluptueuses vetero-testamentaires, mais surtout à la musique quand j’évoquais les mouvements de la sonate Tempête de Beethoven, par exemple. (J’aurais bien aimer illustrer, mais je manque de liens convenables…) Beethoven, ou alors Mozart, lorsque dans « Amadeus », Fischer fait dire à Joseph II : « il y a trop de notes, mon cher Mozart !». Il me semble que c’est dans le blog de Georges que j’ai lire que la musique était le plus « abstrait » des arts. C’est probablement la raison pour laquelle vous avez ressentir que le style de Benoît Deville était moins « littéraire » qu’hypnotique et très sensuel, quand, en filigrane, il décline les quatre saisons, la vie, l’amour et la mort, sujets universels par excellence. On pourrait aussi le comparer à ces musiques qui nous enveloppent même si nous ne comprenons pas toutes les paroles. Sinon, comment comprendre, au autre exemple, l'extraordinaire engouement de la musique dite populaire, rock, rap, etc, sur des foules entières ?

Avis de lecture de Pandora des Editions Léo Scheer.

@Deville. Je suis d'ordinaire très peu sensible à la poésie contemporaine (trop marquée par Baudelaire, Mallarmé et deux ou trois autres) et à ce style de texte très lyrique, mais j'avoue que votre VOIX ne manque pas de grâce. Je ne lis quasiment plus de m@nuscrits, il y en a trop, vous pouvez remercier Pandora d'avoir clamé son admiration. Avis de lecture de Marie des Editions Léo Scheer.