© Benoit Deville 2000_2025
Vos avis
.
Retour de lecture de Ignace Entrailles Noires
Bonjour
Benoit,
j'ai
fini
à
l'instant
votre
roman.
Je
dois
vous
dire
que
ça
force
et
maintient
jusqu'à
la
fin.
C'est
une
intrigue
particulière
qui
déjoue
tous
les
pronostics.
On
peut
s'attendre
à
tout
sauf
à
cette
fin.
Et
par
moment,
vous
avez
cette
façon
de
brouiller
davantage
les
pistes.
On
se
demande
finalement
si
c'est
toujours
le
même
document
qui
se
poursuit
et
on
se
retrouve
obligé
de
relire
plusieurs
fois
les
mêmes
passages
pour
s'assurer
qu'on
est
là.
Je
vous
félicite
tout
particulièrement.
C'est
un
honneur
pour
moi
de
bénéficier
de
votre
attention.
Et
une
grande
chance
que
nos
médiathèques aient vos livres. Merci infiniment
.
Un
coup
de
cœur
;
une
belle
rencontre.
Avec
l’écrivain
d’abord
et
son
œuvre
ensuite.
Les
écrits
de
Benoit
Deville
me
sortent de ma zone de confort.
Pour
Cendres,
il
a
fallu
que
j’apprivoise
à
nouveau
son
écriture
atypique,
bien
que
je
trouve
le
style
plus
abordable
que
celui
de
ses
promans
(Litanie,
Spectral,
Big
Bang
Renouveau…).
J’ai
dû
le
lire
deux
fois
pour
espérer
avoir
peut-être
tout compris. Je ne suis pas sortie indemne de cette lecture : c’est un roman qui va me hanter longtemps encore.
Le
récit
s’inscrit
dans
l’Histoire,
réminiscence
d’une
époque
peu
glorieuse
vécue
par
les
êtres
humains.
Il
retrace
les
plus noirs aspects que peut revêtir l’Homme. Ceci sans pathos ; comme un constat.
Il
n’empêche
que
j’ai
souffert
avec,
ou
peut-être
plus
que
les
personnages,
car
j’étais
spectatrice
et,
à
ce
titre,
mieux
à
même
d’avoir
un
point
de
vue
plus
large
qu’eux.
Le
roman
obéît
à
un
rythme
que
j’ai
déjà
trouvé
dans
des
romans
de
ce
genre : cela début lentement, il y a du suspense, mais je me demande où l’auteur veut nous emmener.
Je
piaffe,
j’ai
de
la
difficulté
à
accrocher.
Puis,
voilà,
le
moment
où
le
rythme
s’accélère
jusqu’à
devenir
effréné
et
à
partir
de
là,
il
ne
m’est
plus
possible
de
lâcher
le
récit
jusqu’à
la
fin.
Je
veux
savoir,
je
suis
à
fond
dedans.
Je
ressens,
je
vibre à la souffrance humaine que l’auteur décrit.
Je
referme
le
livre,
hébétée,
abasourdie,
comme
si
je
sortais
d’une
expérience
que
j’avais
vraiment
vécue.
L’écrivain
s’affranchit
des
règles
apprises
à
l’école
et
son
écriture
respire
la
liberté.
J’adore
!
Il
alterne
entre
des
tournures
de
phrases
très
littéraires,
avec
emploi
de
mots
désuets,
remis
au
goût
du
jour
pour
mon
plus
grand
plaisir
;
et
un
«
parlé
»
courant. Cela apporte du vivant à l’ouvrage. C’est stimulant.
En
lisant
Cendres,
la
magie
(l'âme
agit)
a
opéré
et
j'ai
eu
l'espace
d'un
instant
cette
sensation
d'être
dans
la
peau
de
Jeanine, puis dans celle de Fabien… Lorsqu'un écrivain parvient à me faire ressentir cela, je dis qu'il a du talent.
Malgré mon appréhension à aborder ce livre, je ne regrette pas : il aurait été dommage que je passe à côté.
Bravo l’Artiste !
Marie-aimee Dupré